Plusieurs types d’opérations destinées à réduire les ronflements et les apnées existent, mais leur efficacité est relativement faible et les apnées ont tendance à réapparaître quelque temps après l’intervention.
Il n’existe pas suffisamment de données probantes pour que ces interventions soient recommandées aux personnes souffrant d’une apnée du sommeil qui n’est que légère ou modérée.
La chirurgie n’est pas efficace pour tous les patients. Elle peut parfois améliorer les symptômes, mais, dans certains cas, elle peut même empirer votre cas d’apnée du sommeil, ce qui rend rarement ces procédures un traitement de premier choix.
La présence d’amygdales hypertrophiées ou volumineuses chez une personne souffrant du syndrome d’apneé-hypopneé obstructive du sommeil (SAHOS) justifie une consultation avec un ORL pour une éventuelle amygdalectomie.
Le SAHOS doit être exclu chez les patients qui envisagent une opération des voies aériennes supérieures pour cause de ronflement.
Les patients qui se voient proposer une opération du palais pour le ronflement doivent être informés des taux d’échec et de réussite de la procédure envisagée et du risque de problèmes d’utilisation d’un PPC par la suite s’ils développent un SAHOS.
Si l’apnée du sommeil est causée en partie par une obésité importante, la perte de poids peut agir favorablement sur les apnées. Des études ont démontré que la chirurgie bariatrique, qui consiste à restreindre les apports de calories et/ou à faire en sorte que ces calories ne soient pas assimilées par l’organisme, permet de réduire la gravité des apnées. Cette option est cependant réservée aux obésités graves.
Bien qu’aucun médicament ne puisse éliminer l’apnée du sommeil, certains traitements peuvent aider à réduire les apnées en soignant la cause. Par exemple :
L’utilisation de corticoïdes par voie nasale peuvent réduire le nombre d’apnées s’il est déterminé que les apnées sont dues à une rhinite allergique.
La prise d’un médicament anti-reflux (de type omeprazole) peut aider à réduire les apnées chez des personnes ayant un reflux gastro-oesophagien qui aggrave les apnées.
Pour ceux chez qui la somnolence est significative en fin de journée, malgré un traitement à l’aide d’un CPAP, des médicaments stimulants peuvent être prescrits.
Les patients souffrant d’apnée du sommeil (SAOH) courent des risques accrus d’intubation endotrachéale difficile.
Les médicaments administrés lors de l’anesthésie et pendant la période postopératoire peuvent augmenter la gravité du SAHOS après une opération.
Les patients souffrant d’apnée du sommeil doivent débuter un traitement avant toute opération. Lorsqu’un patient est traité par PPC (CPAP) avant une opération, il doit continuer sa thérapie immédiatement après l’opération.(5)